COMMENT EST NÉE LA COUVERTURE DE LA QUÊTE DU TEMPS – TEMPS 1 : ERRANCES ?
Depuis la parution de ce premier tome, je reçois de nombreux commentaires sur la couverture de mon roman. Et puisque les regards admiratifs s’ajoutent à ceux, curieux, qui demandent qui en est l’auteur, j’ai décidé de revenir sur cette couverture, que je trouve pour ma part très réussie.
Au départ, une rencontre
Lorsque j’ai rencontré mon éditrice, Marie Danielle Merca, l’une de ses premières questions a été : comment envisages-tu la couverture de ton roman ?
Je lui ai renvoyé un regard de hibou : je n’y avais même pas songé !!!
Alors, nous avons évidemment commencé à en discuter ensemble. Dans ma tête, une image s’est petit à petit formée ; dans la sienne, est apparu le nom d’un graphiste : Mickaël Payet.
Je suis ressortie de cet entretien – très sympathique au demeurant – avec un devoir maison : décrire avec précision ce que j’attendais. En élève appliquée, je me suis donc attelée à la tâche et j’ai traduit en mots l’image qui s’était imposée à moi.
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La naissance d’une image
Dans un décor naturel, fondu dans le brouillard, apparaît un personnage masculin à l’aura mystérieuse… C’est exactement la manière dont surgit l’étranger de mon histoire : sorti de nulle part, il émerge un jour de la forêt. Mais d’où vient-il ? Des montagnes en arrière-plan ? Peut-être…
Sous son manteau à large capuche, il porte une épée… C’est sûrement un guerrier…
Son visage reste masqué dans l’ombre, alors que ses mains sont étrangement lumineuses… autant d’indices sur cet homme sans passé qui erre dans un pays qu’il ne connaît pas, à la recherche de lui-même…
La lumière, qui provient de l’arrière et tombe sur ses épaules, est comme un symbole de ce passé perdu… ses souvenirs sont restés derrière lui et n’éclairent plus son chemin, ils ne guident pas ses prochains pas…
Quant aux fissures qui courent dans le sol, entre ses pieds, elles ont toute leur importance. Mais chut ! Je n’en dirai pas plus…
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Une belle réussite
Mickaël Payet a réalisé de premières esquisses, en noir et blanc, à partir de la description que j’avais faite. J’imagine qu’il n’est pas facile de représenter la vision qu’une personne a en tête : il doit être bien difficile de plonger dans son monde, dans son univers…
J’ai donné mon avis, fait rectifier ce qui ne correspondait pas à mon histoire… bref, après quelques échanges, je reçois enfin le résultat final.
C’est une émotion particulièrement intense de découvrir la couverture de son propre roman, je peux vous le dire ! Cela ajoute encore un peu de matérialité à ce doux rêve d’être publié. Et lorsque l’image correspond si bien à vos attentes, que dire de plus ? C’est merveilleux !
J’aime l’atmosphère qui se dégage de l’ensemble et ce dégradé de couleurs qui donne une touche toute particulière. Je trouve ça très mystérieux et même temps si proche de la réalité…
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Un grand merci en tout cas à Mickaël Payet pour avoir su magnifier ce que j’avais en tête.
Et merci à Marie Danielle Merca pour son choix vraiment judicieux !
Pour en savoir plus :
La Quête du Temps – Temps 1 : Errances, de Lise Barrow
Mickaël Payet, infographiste et décorateur dans le dessin animé
Les éditions La Plume et le Parchemin, dirigées par Marie Danielle Merca