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Une carte magnifiée

Une carte magnifiée Entre création de l'auteur et magie du graphiste Posted on 26 juin 2020

Comme souvent dans le genre de la fantasy, une carte accompagne le récit. Aujourd’hui je vous propose de découvrir la carte des Terres Centrales, pays dans lequel se déroule Errances, le premier tome de La Quête du Temps.

La première fois que mes yeux se sont posés sur sa version définitive, ils se sont mis à briller. Imaginez ! Ce monde, c’est moi qui l’ai inventé de toutes pièces…

En écrivant l’histoire de Nik et de Chanasa, je me suis en effet rendue compte que leur pays était bien plus complexe que je ne l’avais pensé de prime abord. Et au cours des batailles successives entre rebelles et armée royale, peu à peu, tout est devenu flou pour moi : je ne parvenais plus à savoir où mes personnages m’entraînaient…

Je m’étais perdue, ou presque !

Alors, même s’il s’agissait d’un voyage imaginaire, j’ai agi comme tout voyageur qui prépare son périple : il me fallait une carte, pour visualiser les distances entre les lieux , le parcours des personnages, les étapes qu’ils devaient suivre… bref tous les repères dont moi j’avais besoin pour ne plus me perdre dans mon histoire. Comme, évidemment, personne n’avait songé à représenter ce pays avant moi, je me suis imaginé mentalement le royaume des Terres Centrales point par point et j’ai ensuite tout dessiné. Cela m’a grandement aidée, et j’ai pu poursuivre mon récit sans difficulté.

Cependant, je ne suis pas graphiste et ma carte, malgré tous mes efforts et le soin que j’y avais apporté, gardait indubitablement comme un air brouillon. Je n’en étais pas trop chagrinée pour autant, car c’était pour moi un outil et il avait bien fait son œuvre. Mais il fallait lui donner un aspect plus fini, plus professionnel pour la parution.

C’est là que Picfield est entré en action… A la demande de ma maison d’édition,  d’un coup de baguette magique, il a transformé ma modeste production.

Lorsque j’ai découvert la carte définitive, je la connaissais déjà puisque c’était moi qui l’avais esquissée. Mais là, magnifiée par la main du graphiste, je la trouvais particulièrement belle et je suis tombée sous le charme. Les ombres et les couleurs qui soulignent les reliefs, les contours du pays qui définissent avec netteté l’étendue du territoire, la calligraphie ancienne qui ancre dans la réalité chaque ville, chaque lieu-dit…

Je suis fascinée par ce monde sorti de nulle part…

Et je suis surtout émerveillée par le processus de matérialisation qui s’est opéré sans que j’y prenne garde : ce monde que j’ai inventé, le voilà sous mes yeux, il vient de se concrétiser et semble tellement vrai ! Si je l’avais sur papier et non pas sur l’écran, j’y passerais lentement ma main, comme pour en éprouver sa réalité. D’abord le bout de mes doigts effleureraient la page, puis ma paume toute entière s’y attarderait avec une joie profonde.

C’est un moment magique quand ce qu’on a inventé de toutes pièces se concrétise sous la main d’un graphiste professionnel. Mon cœur bat très fort et mes yeux caressent avec un immense plaisir (et un brin de fierté, je l’avoue), la carte des Terres Centrales.

Merci à Rémi Torralba, alias Picfield pour ce magnifique travail !

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